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Frej Ben Saad

 

Frej B. Saâd : La perle noire, faiseur de champions…

  né le 5 février 1916 à Métouia et décédé le 18 novembre 2008,  un nageur et poloiste .

Il vit jusqu'à l'âge de cinq ans à Métouia avant de s'installer dans le quartier tunisois de Bab El Khadra. Il y rejoint les rangs de l'Étoile sportive goulettoise parmi les pionniers tunisiens de la natation et consacre son temps à ce sport en cumulant les activités de nage et de water-polo, ce qui lui permet s'illustrer tant au niveau national que nord-africain et d'être sollicité par les différentes équipes de l'époque pour encadrer les jeunes poloistes.

 

Spécialiste de la brasse, il constitue un adversaire pour Zizi Taïeb dont il bat le record du 200 mètres brasse le 26 septembre 1953. Sa carrière se poursuit pendant plus de quarante ans. Il meurt le 18 novembre 2008 à l'âge de 92 ans.

 

Palmarès[Plusieurs fois champion de Tunisie (junior puis senior) du 200 mètres brasse ;

Champion d'Afrique du Nord du 200 mètres brasse en   1939  et 3ème en 1937 -  1942 

1937  - vice champion de tunisie du 200m Brasse derrière Boman  temps de passage au 100 m 1.29  puis 3.08 a l'arrivée 

1938  Vice champion d'afrique du nord  au 200m brasse  3.06 .9/10  

1939  Champion de Tunisie et D'afrique du Nord au 200m Brasse  3.09.9/10 

1940 pas de competition pour cause de la guerre 

1942  3ème au Championnats d'afrique du nord  au 200m Brasse avec 3.08.9/10  ( derriere  ZIZI TAIEB ) 

1948  Vice champion de tunisie au 200 m brasse 3.18  derriere GUY SAIDANE 

1949  Vice champion de Tunisie au 200 brasse  3.11  derriere GUY SAIDANE 

1951  Vice Champion de Tunisie du 200 m Brasse      derriere GUY SAIDANE 

1953  Champion de Tunisie du 200 m Brasse 

Quatre fois champion de Tunisie de water polo (trois fois avec l'Association sportive française et une fois avec l'Étoile sportive goulettoise).

Clubs

1933-1948 : Étoile sportive goulettoise

1949-1952 : Jeunesse sportive goulettoise

1953-1956 : Association sportive française

1957-1961 : Étoile sportive goulettoise

1962-1964 : Stade tunisien

1965-1967 : Club africain


 

 

 

 

Interview de  Fredj Ben Saad  
1, Am Fradj racontez nous votre itinéraire sportif

 Je suis né le 5 Février 1916 à Motouia (Bab El Khadhra) et je suis originaire de Métouia à Gabès. J'ai commencé la natation à l'âge de 9 ans. Tout d'abord, c'est Ammar Kéfi qui m'a découvert le premier lorsque j'étais en train de nager au port de la Goulette « Le Bloc » et c'est lui qui m'a intégré dans le club de La Goulette. 

2/En  queile Classe étiez-vous à cette époque

Mon seul regret c'est de ne pas avoir été à l'école et de m'être sacrifié pour la natation (grand soupir). 
3/ Quel a été votre premier titre et  en quelle année ?

Mon premier titre en Championnat de Tunisie, je l'ai obtenu sur 200m Brasse et c'est en 1933. La brasse était ma spécialité. 
4, Parlez-nous de votre carrière.  

J'ai été Champion de Tunisie, du Magreb et d'Afrique . J'ai aussi remporté la 3eme place au Championnat de France. Le premier arrivé était Jacques Cartonnet, le second Jean Chambel et moi j'étais classé 3eme ; mais je n'ai pas bien nagé ce jour là à cause du froid qu'il faisait et auquel je n'étais pas habitué. 
..5,Combien a duré votre carrière de nageur

Je ne peux pas vous dire quand j'ai arrêté la compétition mais ce que je peux vous affirmer c'est que j'ai été en même temps nageur et entraîneur, ma carrière a duré 74 ans. 

6/Am Fradj comment vous-êtes vous converti au métier d'entraîneur ?

J'ai appris en regardant les autres nager et en appliquant ce que j'ai appris moi même. En fait, je transmettais aux autres ma propre expérience. La natation pour moi est le meilleur sport au monde. J'ai été nommé professeur de natation par l'association des professeurs de natation de France le 10 Février 1947. 
7/Dansquel club avez-vous entraîné  ?

J'ai débuté au Club Africain en 1946, d'ailleurs le président était le Docteur Salah Aouïch; Maître Fathi Zouhir et Monsieur Azouz Lasrem étaient des dirigeants actifs. Ensuite, j'ai adhéré à la Jeunesse Sportive Goulettoise en 1948, puis à l'Association Sportive Française pendant 2 ans. J'ai ensuite intégré l'Etoile Sportive Goulettoise. J'ai entrainé Si Abdelkader Achour ; il avait à l'époque 6ans. Si Mongi Bechr a été également mon élève. 8 Am  braclj. est-ce qu'il existait à l'époque plusieurs clubs ?  Il existait à Tunis : l'U.S.T (l'Union Sportive Tunisienne), le club La Sirène qui était l'un des premiers clubs et qui a ensuite changé de nom pour devenir « Macabi Club ». Il y avait aussi l'Association Sportive de l'ahana. A la Goulette, il y avait la « Méduse » et « l'Etoile Chalet Goulettois ». A Bizerte, le « Sport Nautique Bizertin » et « Ferré Ville Club ». Il y avait aussi à l'époque la section des filles de natation de Nabeul; leur entraîneur était Mr Graff. A Sousse, le « Patriote de Sousse » et à Sfax, le « Ralloué de Sfax » (chemin de fer). 
9/Ouelle était pour vous la meilleure époque  

Pour moi toutes les époques avaient leur charme. On pratiquait le sport pour le sport. Je me rappelle, toute fois, avec beaucoup de nostalgie, l'époque où je nageais à l'Etoile Sportive Goulettoise. Pendant les saisons estivales durant lesquelles se déroulaient les compétitions, on chantait avant le début de chaque compétition haut et fort l'hymne de notre club ( et Am Fradj se met à chantonner l'hymne qu'il se rappelle à la perfection). 

Version corrigée et revisée par Amia Chenik  le 15 avril  2020

Hommage à Frej ben Messaoud, Am Fraj, « la perle noire de l’Afrique », pionnier de la natation tunisienne

L’histoire de Am Fraj est exemplaire !

Il nait le 5 février 1916 à Métouia (Gabès). A 5 ans, pour avoir été mordu par un chien errant, les médecins lui demandent d’aller se soigner à l’Institut Pasteur de Tunis. Depuis, il habitera dans le quartier populaire de Bab el Khadhra. Il est découvert à l’âge de 8 ans par les dirigeants du club « l’oriental » alors qu’il nageait en mer à la Goulette. Ses premiers entraîneurs voient en lui déjà une graine de champion. Champion, il le sera comme nageur et poloïste, mais il sera également un athlète, et il jouera comme footballeur à l’étoile goulettoise, au stade tunisien et au club africain, car à l’époque on nageait en mer l’été et on pratiquait l’athlétisme, le basket ou le foot-ball l’hiver.

1) Des capacités hors du commun

De 1933 à 1952 : Am Fraj nage avec l’Etoile Sportive Goulettoise (fondée en 1927), qui devient en 1948 la Jeunesse Sportive Goulettoise. Grâce à ses performances et à son talent, il est sélectionné avec les meilleurs nageurs pour participer à des meetings en France, à Bordeaux, à Nice, à Cannes, et partout ailleurs. En 1939, il est champion d’Afrique du 200m brasse.

De 1953 à 1956 : il est licencié à l’Association sportive française. Spécialiste de la brasse, il est un redoutable adversaire pour le champion de l’époque Zizi Taïeb dont il bat le record en 1953. Il est plusieurs fois champion junior et sénior du 200m brasse.

Il est quatre fois champion de Tunisie de Water-polo (trois fois avec l’association sportive française et une fois avec l’étoile goulettoise)

Comme il le dira : « il fallait être à la hauteur, surmonter tous les obstacles et démontrer qu’un tunisien musulman pouvait battre les français, les italiens, les maltais ». Avec son courage et sa foi dans ses extraordinaires capacités, Am Fraj s’attire la sympathie de tous, même de ses concurrents qui s’appelaient à l’époque, Benoît, Taris, José. Ce grand sportif alliait le talent et la force du champion à l’humilité et à la douceur.

2) Un parcours exemplaire :

Rapidement, il devint celui qu’on appelait « la perle noire » qui brillait au firmament de la natation. Son unique ambition était de démontrer les capacités d’un tunisien face aux sportifs français, ce qui n’était pas chose aisée sous le Protectorat. « Il fallait marquer ma présence » disait-il. Ses adversaires étaient admiratifs face à cet homme que rien n’arrêtait, se demandant comment il faisait pour supporter de rester longtemps dans une eau si froide qu’elle glaçait les os. Convaincu qu’il fallait rester fort et déterminé face à l’adversité, Am Fraj restait stoïque et savait résister. Il fut l’un des premiers à faire la traversée à la nage du Golfe de Tunis de la Goulette à Hammam-Lif.

En water-polo, ses adversaires ne parvenaient jamais à le coincer, car ce gabarit exceptionnel leur glissait entre les mains et parvenait toujours à se démarquer. La « Perle noire ».

Le surnom de « perle noire » lui ouvrit beaucoup de portes mais Am Fraj dans sa modestie, s’est toujours refusé à les franchir.

Ainsi, en 1940, le prince Rainier de Monaco (père de l’actuel Albert qui règne aujourd’hui, l’ ancien nageur de Monaco qui a épousé Chalène Wittstock une championne de natation sud africaine) lui proposa de s’installer à Monaco pour y entrainer les nageurs. Am Fraj, qui n’était pas opportuniste et restait fidèle à ses origines refusa gentiment.

Puis Moncef Bey (le bey nationaliste) qui régna de 1942 à 1943, entendit parler de lui et le convoqua. Quand il fut devant lui, il lui demanda : « dis moi ce que tu veux. » et Am Frej, nullement destabilisé, et avec sa grandeur d’âme lui répondit : « Votre Altesse je ne veux rien. Je suis simplement heureux pour les tunisiens qui ont à leur tête un père avec un cœur aussi grand. » Car Am Frej ne demandait rien et n’attendait rien des autres. Il était heureux et fier comme cela.

3) Tous les enfants sur le même pied d’égalité :

Sa carrière sportive accomplie, c’est tout naturellement qu’il s’est consacré à sa carrière d’entraîneur. Sa notoriété a dépassé le cadre de la banlieue nord pour s’étendre à toute la Tunisie. Il entraînait les gamins à l’ancienne piscine de la Marsa (à l’époque ce bassin de 25 mètres était en face de l’actuel monoprix). Les portes étaient ouvertes à tous les gamins qu’il traitait sur pied d’égalité. Tous les enfants, même ceux des quartiers populaires s’entrainaient avec lui et il avait bataillé dur pour obtenir un bus qui les ramène jusque devant chez eux. Les parents étaient toujours tranquilles avec lui et lui faisaient entière confiance.

4) Le faiseur de champions :

Sa force était dans la pédagogie, la bonne parole et les encouragements. Cette méthode douce et persuasive a poussé les gamins à progresser jusqu’à atteindre les plus hautes marches des podiums. C’est Am Frej qui a fait de la natation une grande famille. Que ça soit à l’ASM ou au Club Africain, grâce à l’ambiance familiale et à une approche humaniste et éducative, il forma les champions de la Tunisie indépendante, de Si Abdelkader Achour à Ali Gharbi, de Meriem Mizouni aux frères Bouchlaghem, en passant par Saloua Obba, Dalila Berriche , Senda Gharbi ou Faten Ghattas.

5) Une vie pleine :

Il a consacré toute sa vie au sport et à la natation, et a été de tous les rendez-vous. Il a inauguré la piscine du Belvédère (construite dans les années 30, elle est la première piscine de Tunis, fermée depuis 2004), celle de Gorjani et bien d’autres. Il était fier d’avoir formé non seulement des athlètes de haut niveau mais des hommes et des femmes aux grandes qualités morales et intellectuelles. Il l’a fait comme pour ses propres enfants, Mohamed Cherif, Abdelkrim, Mounira, Tarak et Fethi, tous diplômés de l’université. Il était fier de la réussite de ses enfants et de ceux qu’il a eus pour athlètes.

Texte d’après wickipédia.

Et nous tous, fiers de l’avoir connu, avons été marqués par le charisme, l’infinie bonté et la classe de cet homme qui fut notre père, avec un un cœur si plein d’amour, et qui jusqu’à plus de 80 ans était encore dans le petit bain à enseigner le style aux gamins de quatre ans. Il reste vivant dans nos cœurs et notre mémoire. Puissions-nous modestement continuer dans la voie qu’il a tracée pour former des sportifs "esprits sains dans des corps sains" qui aient des qualités morales mais aussi intellectuelles et cet amour pour le pays, pour que la natation tunisienne reste une grande famille sportive et exemplaire.

Paix à son âme am Fraj, notre modèle sportif à tous, anciens nageurs

 

Beaucoup d’entre-nous ne connaissent peut-être pas Am Frej B. Saâd. Mais il n’y a pas un nageur qui ne le connaît pas ! Tous ont, un jour ou l’autre, évolué sous sa conduite, et la plupart sont devenus de vrais champions qui ont fait la fierté de la Tunisie sportive... L’histoire de Am Frej n’est pas banale ! C’est pour cela qu’elle mérite d’être connue et racontée pour qu’elle puisse servir d’exemple aux générations futures.

Am Frej c’est un beau gabarit  Né le 5 février 1916, Am Frej est venu accidentellement à Tunis. Il avait vu le jour à Métouia (Gabès) où il vécut jusqu’à l’âge de cinq ans. Un de ces jours, Am Frej, encore gamin, fut mordu par un chien errant. A l’époque, les médecins lui prescrivirent de descendre à Tunis et d’aller se soigner à l’Institut Pasteur. Depuis cet âge, Am Frej prit attache au quartier populaire et populeux de Bab El Khadra. Mais il n’entama sa carrière sportive que trois années plus tard après avoir été découvert par les dirigeants de l’équipe «L’Oriental» alors qu’il nageait à la Goulette, le «bloc» servant de piscine aux nageurs de l’époque. * Se montrer à la hauteur des autres... Ses premiers entraîneurs virent en lui les prémices d’un grand champion. C’est ce qu’il va devenir comme nageur, comme poloiste, comme athlète voire comme joueur de football où il évolua au sein de l’Etoile Goulettoise, du Stade Tunisien et du Club Africain. Ses performances et son talent lui permirent d’être sélectionné parmi les meilleurs au point d’aller en France où il participa à plusieurs meetings et compétitions à Bordeaux, à Nice, à Cannes et ailleurs dans l’Hexagone. Armé de son courage, «il fallait être à la hauteur, surmonter tous les obstacles et démontrer qu’un Tunisien musulman pouvait s’illustrer et battre les Français, les Italiens, les Maltais» et de sa foi dans ses extraordinaires capacités, Am Frej s’attira la sympathie et la reconnaissance de tous y compris de ses adversaires qui avaient pour noms Benoit, Cartonnet, Taris, José etc. * Rencontre avec le Prince Rainier et Moncef Bey Il devint rapidement la «perle noire», celle qui brillait au firmament de la natation , Son unique préoccupation consistait à démontrer les capacités d’un Tunisien parmi les sportifs français. «Il fallait marquer ma présence», disait-il. Ces derniers étaient admiratifs face à cet homme que rien n’arrêtait. Ils lui disaient comment il faisait pour tenir aussi longtemps dans cette eau froide qui glaçait les os. Am Frej restait stoique et résistait parce qu’il était convaincu qu’il fallait rester fort et déterminé face à l’adversité. «Perle noire», ce surnom lui ouvrit beaucoup de portes que Am Frej s’est toujours refusé à franchir. En 1940, lors d’un meeting à Bordeaux, le Prince Rainier qui régna sur la principauté de Monaco durant plusieurs décennies — c’est son fils le Prince Albert qui règne aujourd’hui sur la ville monégasque — lui proposa de s’installer à Monaco et de s’y occuper des nageurs. Mais Am Frej, pas opportuniste pour un sou et fier de ses origines repoussa gentiment l’offre du Prince. Autre grand souvenir de Am Frej. Moncef Bey, nouvellement intronisé monarque de Tunisie, entendit parler de Am Frej et le convoqua devant lui.  Raconté par am fraj  «En entrant devant son Altesse Moncef Bey, il s’adressa à moi en me disant «dis-moi ce que tu veux ?». Nullement déstabilisé et imbu de valeurs d’un autre temps, Am Frej lui répondit fort élégamment «Votre Altesse, je ne veux rien! Je suis simplement heureux pour les Tunisiens qui ont à leur tête un père qui a un cœur aussi grand!». * Tous les enfants sur un pied d’égalité Am Frej s’en sortit donc d’une pirouette. Car il ne demandait rien et n’attendait rien des autres. Il était heureux et fier comme cela. Une fois sa carrière de sportif accomplie et terminée, c’est tout naturellement qu’il s’orienta vers la carrière d’entraîneur. Et rapidement la notoriété de Am Frej dépassa le cadre de la banlieue nord pour s’étendre sur toute la Tunisie. Il entraînait les gamins à l’ancienne piscine de la Marsa — implantée à l’époque sur le site du marché actuel — avant d’être remplacée par une autre, proche de la mer. Les portes étaient ouvertes à tous les gamins car Am Frej les traitaient tous sur un pied d’égalité. Tous les enfants y compris ceux des quartiers populaires de la banlieue nord s’entraînaient sous ses ordres. Il avait bataillé dur à l’époque pour disposer d’un bus et pouvoir ainsi ramener chaque gamin jusque devant chez lui. Avec Am Frej, les parents étaient tranquilles et n’hésitaient pas à lui confier leurs progénitures. * Le faiseur de champions... Ses méthodes étaient basées sur la pédagogie, la bonne parole et les encouragements. C’était la méthode douce, persuasive qui poussait ces gamins à donner le meilleur d’eux-mêmes pour grimper petit à petit les échelons et se hisser sur les plus hautes marches. En instaurant une ambiance familiale parmi ses disciples grâce à une approche humaniste et éducative, il put ainsi former un grand nombre de champions comme Abdelkader Achour, Ali Gharbi, les frères Bouchlagem ou les Meriem Mizouni, Senda Gharbi, Saloua Obba, Dalila Berriche ou encore Faten Ghattas. Tous ces champions et championnes firent les beaux jours de la natation tunisienne, et plusieurs d’entre-eux lui sont reconnaissants .. * Une vie pleine Am Frej B. Saâd a consacré toute sa vie au sport et en particulier à la natation. En Tunisie, il a été à tous les grands rendez-vous inaugurant la piscine du Belvédère, celle d’El Gorjani et bien d’autres. Il était  très fier d’avoir réussi à former non seulement de grands champions et des athlètes de haut niveau, mais des hommes et des femmes aux grandes qualités morales et intellectuelles. Il l’a fait comme pour ses propres enfants, Mohamed Cherif, Abdelkrim, Mounira, Tarek et Fethi qui sont tous des diplômés de l’université. Jusqu’à aujourd’hui, ceux qui veillent sur la natation tunisienne lui sont reconnaissants et même la Fédération Internationale lui a rendu hommage, indépendamment des innombrables médailles et diplômes reçus des plus hautes autorités de l’Etat. Il était  fier de la réussite de ses propres enfants et de ceux qu’il a eus pour athlètes.

Abdellatif

 

Source :

Wikipédia

http://www.tunisia-today.com/archives/27054

 

 

 

 

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Frej B. Saâd : La perle noire, faiseur de champions…   né le 5 février 1916 à Métouia et décédé le 18 novembre 2008,  un nageur et poloiste . Il vit jusqu'à l'âge de cinq ans à Métouia avant de s'installer dans le quartier tunisois de Bab El Khadra. Il y r
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