3awem
1910 - 1990
Lamia Ben Salem ( benjannet)
Lamia benjannet ( Bensalem)
Née le 26 fev, a débuté la natation en 71/72 à Lyon ( son père étant diplomate ) de retour en Tunisie , elle s’est inscrite à l'EST et ça sera son unique club ou elle a eu comme Entraineur « Tolba » Baraket , Mongi Chaibir et c'est ce dernier qui l’a révéla , c’est au tour de Moncef Cherif et Mhamed Mahjoub plus tard qui lont pris en main ( notamment en équipe nationale).
A l’Esperance, Lamia était l’amie de tous, toujours souriante et de bonnes humeurs, appréciées par ses copains tel que : Tarek Najar , Issam Gharbi , Sami Bahri Hedi Belhassen , Slim Ennaceur et bien d'autres ,pour les filles Lemia Hechiche , Nano , Frida Zouiten, Ahlem Ghribi, Meriem Mizouni , Henda et Saloua Obba ,Nadia benyoussef …. Et la liste est longue de même en équipe nationale avec Ali Gharbi , Habib Soukni , amina chnik , Kalthoum Yazidi , Neila Fezzani , Faten Ghattas , Rym Zouaoui etc...
Lamia maitrisait les 4 nages comme tous les bons nageurs de sa génération, mais elle était plus performante en demi-fond et fond, 100&200 papillon et 100&200 dos
Elle a commencé les compétitions en poussins (-10 ans ) et c’est à partir de là qu’une rivalité ( dans l'eau ) s'est faites entre elle et Neila Fezzani et plus tard avec Rym Zouaoui et Faten Ghattas,
Lamia a décroché plusieurs titres nationaux et deux titres pan arabe (médaille d’argent).
Avec l’équipe nationale des années 76 elle a participé à plusieurs meeting, des jeux mondiaux scolaire 2, Jeux maghrébines, jeux panarabe et jeux africains.
En 78, son père étant nommé comme consul général à Paris, elle intègre l'ASPTT Paris avec qui elle a continuait à s'entraîner et participe aux compétitions en France mais elle avait le mal du pays et décide de décrocher.
Ses années dans l’eau restent les meilleurs moments de sa vie, s’a la formé, éduqué, forgé en elle l’esprit des challenges, la patience et le combat, une compétition au quotidien ou il faut gagner ,
Lamia garde à ce jour le contact avec les amis du bon vieux temps et même si elle ne les voit pas souvent la mémoire et la complicité restent intactes.