3awem
1910 - 1990
Lazhar Ben Salah ( fethi azzouzi )
Fethi Azouzi a commencé à nager avec des jeunes garçons de la banlieue nord au club US Carthage ses coéquipiers sont : Ali Gharbi, Hassan
Dahmen, Feu Fethi Meddeh, Chaffai Boubguira, son frère Nejib Ben Salah … C était en 65-66, son entraîneur monsieur Ahmed Sayadi, sans oublier monsieur Chandon de nationalité française qui était le président du club. En 72, Fethi change de club et a opté pour le CA après deux saisons d’inactivité, point de vue études, le train de la natation l’a échappé. Son amour pour le water-polo l’a poussé et a commencé les entraînements avec Feu Ezzedine Lessir, entouré par la génération Samir Chérif, Hammouda Mosbah, Mongi Star, Gazouz …. Durant les années 73-74, si Amor Zaibi l’a choisi en équipe nationale, en 75 avec Feu Abdelkader Achour, et en 77 il a joué la Coupe d’Afrique à Tunis. Le water-polo était sa dernière préoccupation.et entre temps c’était aussi l’entraineur de natation de l’équipe Elite du club africain, En 80, il a décidé de quitter le water-polo pour le handball avec AL HILAL de Tunis.
Pour bien expliqué sa carrière, Fethi a eu l’occasion de pratiquer en parallèle ces deux sports : le water-polo et le handball depuis son jeune âge. Il était doué pour les deux en même temps. Finalement, il s’est orienté pour le water-polo. Feu Ezzdine Lessir l’a choisi et il l’a fait intégrer au club, comme il l’a trouvé gauché, impeccable comme phénomène nommée (el gawechi), puisqu’il avait une frappe terrible de la main gauche. Une telle dépendance en si peu de temps, il a été admis en équipe nationale avec une taille de 1m 85 et 90 kg qui l’ont aidé en jeux. Il n’a pas eu d’obstacle en pénétrant dans la zone d’attaque, sacré guerrier dans l’eau, garde le ballon jusqu' au gardien et marque toujours. Son jeu extrême et physique dur et un peu violent, mais c’était sa manière de jouer. Fethi a subi deux opérations, et a eu des problèmes de santé en 2014, il est encore en convalescence chez lui au Kram, il a du mal à se remettre, cheveux blancs, affaibli par la maladie, il souffre beaucoup, mais en silence. Son courage le pousse à rester toujours vigilant pour ne pas trop perdre de ses capacités morales et physiques. Par conséquent, Fethi a beaucoup changé et bien trop affaibli par la maladie qui le range depuis un certain temps et qui l'empêche aujourd'hui de parler. Son seul souci : l’absence de ses amis, en un mot, pas de contact, c’est-à-dire il a été oublié et délaissé totalement. Le sport : Les gens ne le savent pas assez mais la pratique de plusieurs sports est un véritable remède contre la tristesse. C’est tout ce qu’a fait Fethi, il a commencé et a intensifié ces pratiques sportives en essayant de varier les activités pour éviter la monotonie, le tout sous la supervision des deux meilleurs entraîneurs tunisiens : Messieurs Achour et Lessir.
Fethi n’a pas oublier ses amis, mais ses amis l’on oublier et c’est pour cette raison qu’il ne se sent pas dans sa peau. Il est en train de le découvrir ce que ça signifie d’être sportif, d’être celui qui devient sportif en retournant vers l’extérieur ce qui est en lui.